Les savoirs utiles pendant le cursus BTS Conception et Réalisation en Chaudronnerie industrielle
Tout au long de votre formation, vous allez découvrir de nombreux savoirs vous aidant dans l'acquisition des compétences pour devenir "Technicien Supérieur en Chaudronnerie Industrielle".
A travers ces différentes parties, vous allez obtenir les informations nécessaires pour votre cursus BTS CRCI
Dernière « Génération » sur cette plateforme : 22/05/2024
Retrouver au format PDF, la totalité du "Livre Numérique" : (à venir)
S1 - DÉMARCHE DE CONCEPTION ET GESTION DE PROJET⚓
S1.1 – Ingénierie système et analyse fonctionnelle⚓
S1.2 – Organisation de l'entreprise industrielle⚓
S1.3 – Compétitivité des produits industriels⚓
S1.3.2 – Créativité et outils de recherche de solutions⚓
Méthodes de créativité (TRIZ, ASIT) :
Il n'est pas toujours évident de trouver une solution à un problème, cela est compréhensible car les connaissances dans le domaine qui pose problème ne sont pas toujours connues. De plus, les solutions les plus simples semblent être suffisants.
Comment faire dans ce cas ? Il existe 2 méthodes bien particulières :
la méthode TRIZ
la méthode ASIT
Notion de contradiction :
Une possibilité dans la recherche de solutions est de surdimensionner la solution du problème. Cela impacte directement la problématique.
Exemple :
On cherche à allonger une barrière sans pour autant alourdir la structure
Cette question induit automatiquement une contradiction. En effet, à première vue cela jouerait sur la masse de la structure. Il y a donc une contradiction à ce sujet.
Reformulation d'un problème contraint :
Grâce à la méthode TRIZ, vous allez pouvoir analy
Recherche d'un principe de solution à un problème contraint, résolution d'une contradiction :
Grâce à la méthode TRIZ, vous allez pouvoir utiliser une base de donnée de 40 Principes à exploiter. Chacun de ces Principes eut vous guider vers une recherche de solution.
Décodage d'un principe de solution, recherche de solutions techniques :
Complément : Sites internet
Document PDF :
Autres outils de recherches :
Brainstorming
Analogies
Inversions
S1.4 – Développement durable et éco-conception⚓
S2 - CHAÎNE NUMÉRIQUE⚓
S3 - COMPORTEMENT DES OUVRAGES MÉTALLIQUES⚓
S4 - MATÉRIAUX ET TRAITEMENTS⚓
S5 - ÉTUDE DES OUVRAGES CHAUDRONNÉS, DE TUYAUTERIE ET DE TÔLERIE⚓
S5.1 – Solutions constructives⚓
S5.1.1 – Dispositions constructives recommandées pour les appareils à pression (suivant CODAP)⚓
S5.1.2 – Solutions constructives pour les composants non soumis à pression⚓
S5.1.3 – Solutions constructives en construction métalliques pour des structures porteuses d'éléments chaudronnés et/ou tuyauterie⚓
S5.1.4 – Solutions constructives pour des ensembles autres que les appareils à pression⚓
S5.2 – Tuyauterie⚓
Dans toutes installation de chaudronnerie, il n'est pas rare de trouver des portions de tuyauterie, de piquage.
Très utile pour le transfert des fluides ou de gaz, les règles de représentation sont à connaître pour être efficace à l'atelier ou sur chantier.
S5.2.1 – Représentation des tuyauteries⚓
Documents généraux⚓
Documents généraux :
- schéma de procédé ;
- plan de circulation des fluides (PCF) ;
- PID (piping and instrumentation diagrams) ;
- plan d'ensemble d'installation (pente, drainage).
Types de représentation unifilaire ou bifilaire des lignes de tuyauterie⚓
Projections Orthogonales⚓
Isométriques⚓
Très utilisées dans l'industrie de la tuyauterie, les représentation ISOmétriques permettent aux tuyauteurs d'avoir, en un seul coup d'oeil, connaissance des accessoires présents sur la ligne de tuyauterie.
Coudes, Brides, piquages,... tout est visible sur les tracés.
Dans certains cas, c'est même à partir de de document que sont réalisés les chiffrages pour la fabrication ou l'installation des lignes de tuyauteries.
Si plusieurs lignes de tuyauteries sont présentes, il est possible d'avoir plusieurs folios se faisant références les uns aux autres.
Symboles de représentation des éléments standards.⚓
Bibliothèque de composants⚓
La représentation des tuyauteries est universelle.
Pour être comprise des techniciens en tuyauterie industrielle, elle doit être représentée avec des symboles conventionnels.
Complément : Bibliothèque et dossier ressource
Retrouver ici la représentation schématique des éléments de tuyauterie.
Et voici la partie Exercices pour s'entraîner à lire et à représenter une ligne de tuyauterie. (à télécharger) :
S5.2.2 – Fonctions, solutions d'assemblage des composants de tuyauterie⚓
S5.2.3 – Fonctions, solutions constructives des supports⚓
Effets et conséquences des dilatations. Supports fixes, variables,⚓
Chaud / Froid... ?
Le transfert des fluides impose plusieurs règles de conception.
On évoquera ici plusieurs type de fluides véhiculés :
- les gaz
- les liquides
- les produits visqueux, plus ou moins solides.
Les gaz sont véhiculés à travers les tuyauteries de process. Liquéfiés ou à l'état gazeux, il sont souvent refroidis pour être transportés.
Exemple : argon, air, gaz inflammables...
Les liquides, également, doivent subir un maintien en température (plus ou moins chaude, ou froide) afin d'être transportés.
Exemple : eau, sodas, produits d'entretien ménager, ...
Les produits visqueux également doivent être protéger du froid, ou du chaud.
Exemple : produit pétrolier, produit agro-alimentaire (pâte à tartiner, beurre ... ), produit d'entretien (dentifrice, lessive)
Pour prévoir les dilatations importantes de la tuyauterie, il faut prévoir différents éléments qui puissent prendre en compte la modification de la tuyauterie :
- des compensateurs de dilatation,
- des supports ajustables de tuyauterie
Pour réchauffer ou refroidir la tuyauterie, il est possible de prévoir soit :
- une procédé de chauffage (type cordon électrique). On parle alors d'une tuyauterie "tracée".
- un refroidissement externe par une double paroi.
Dans le cas d'une double paroi, il est possible d'utiliser cela pour réchauffer la tuyauterie. Ainsi, cela permet au produit contenu à l'intérieur de ne pas "figer" (comme par exemple, le beurre ou le chocolat).
Il est possible de prévoir également un calorifuge pour éviter les déperditions calorifiques du produit contenu dans la tuyauterie, vers l'extérieur.
Dispositions constructives courantes.⚓
Efforts en charge
Pour réaliser un supportage efficace, les points suivant devront être pris en compte :
- le poids propre de la tuyauterie
- le poids en charge lors de l'utilisation
- la dilatation de la tuyauterie si présente.
S6 – SPÉCIFICATION ET PROCESSUS DE CONTRÔLE⚓
S7 – TECHNOLOGIE DES PROCÉDÉS⚓
S7.1 – Les procédés de découpage⚓
S7.2 – Les procédés de formage⚓
Pliage⚓
Le pliage....
Procédé de fabrication présent dans tous les ateliers, les techniques de pliage sont nombreuses, les règles à respecter
1 - LES DIFFÉRENTES MACHINES OUTILS⚓
La presse plieuse
La presse plieuse à commande numérique
La presse plieuse à commande numérique permet la fabrication en série de pièces de tôlerie.
Avec une programmation possible via un pupitre de programmation, les étapes de fabrication sont stockées dans l'ordinateur de bord.
2 - LES FORMULES A CONNAÎTRE PAR CŒUR⚓
Rappel : La valeur du Vé et le Rayon intérieur
Pour des calculs standard et la modélisation des pièces, il faut prendre en compte le calcul suivant :
Vé = 8 x ép
Ri = Vé / 6
La longueur développée
Pour calculer les longueurs développées des pièces, il y a 3 méthodes envisageables :
- la méthode des cotes intérieures
- la méthode des cotes extérieures, dite du ΔL (perte au pli)
- le calcul en fibre neutre
MÉTHODE : Les cotes intérieures⚓
Pour une pièce ne possédant qu'une valeurs de pliage à 90°, la méthode des cotes intérieures est la plus simple. En effet, il suffit d'additionner toutes les cotes "en intérieur" des plis pour avoir la longueur développée. Attention cependant au choix du Vé.
Méthode : Formule
LDint = Σ cotes intérieures
Attention : Uniquement dans certains cas...
Dans quel cas utiliser le calcul de la LDint ?
Le calcul n'est possible que dans le cas où :
- la valeur du Vé utilisé est égale à 8 fois l'épaisseur : Vé = 8 x ép
- la valeur des angles de pliage sont de 90°
Dans les autres cas, cette méthode de calcul n'est pas possible.
Complément : Rendez vous sur internet pour une explication
MÉTHODE : Les cotes extérieures dite du ΔL (perte au pli)⚓
Pour une pièce de tôlerie possédant plusieurs valeurs de pliage, la méthode des cotes extérieures est utilisée. En effet, après avoir validé certains paramètres, il suffit d'additionner toutes les cotes "en extérieur" des plis puis additionner la somme de "pertes aux plis" pour avoir la longueur développée.
Méthode : Formule pour calculer la Longueur développée
LDext = Σ cotes extérieures + Σ Δl
Vous remarquez l'addition de la somme des pertes au pli. En effet, dans la plupart des cas, la perte au pli est négative (voir l'exemple plus bas) mais parfois,la perte au plis est "positive"
Exemple d'une pièce de tôlerie
Étudions la pièce de tôlerie suivante :

Dans la majeur partie des cas, la méthode de calcul avec les cotes extérieure est à privilégier. La fabrication standard (avec la méthode des cotes intérieures) n'est pas possible. En effet, plusieurs paramètres sont à vérifier avant le calcul de la longueur développée :
- la valeur du Vé disponible à l'atelier : l'outil nécessaire existe t-il ?
- les valeurs d'angle : quels sont les angles présents sur la pièce ?
- le bord mini de la pièce : le choix du Vé est-il possible avec la conception de la pièce ?
- Le Rayon intérieur : y a t-il une obligation sur le plan qui obligerait de choisir l'outil par rapport au Ri ?
Une fois l'épaisseur et le Vé choisi, on pourra ainsi déterminer la "Perte au pli" pour chacun des angles de pliage de la pièce.
On retient, dans notre cas :
- Pour un pli à 90° : Δl90° = -4
- pour un pli à 135 ° : Δl135° = -1.2
Pour calculer la longueur développée, il faut donc procéder de la façon suivante :
LDext = ( Σ cotes extérieures ) + ( Σ Δl de tous les plis), ce qui donne :
LDext = (28 + 44 + 34) + ( Δl90° + Δl135° ) =
LDext = ( 106 ) + ( -4 + -1.2)
LDext = 100.8 mm
Méthode : Rappel, pour un angle différent de celui du tableau
Comment trouver une perte au pli pour un angle différent de ceux inscrits dans le tableau ? Par exemple, 40°, avec une tôle de 3 mm, Vé de 20 mm
Pour calculer précisément un angle qui n'apparaît pas dans le tableau des pertes au pli, il faut travailler méthodiquement :
Il faut trouver la proportionnalité entre 2 angles (Prenons 30° et 45°)
-0.2 mm | -1.3 mm | ? | -2.5 mm | |||
15° | 30° | 40 ° | 45° |
Pour définir la perte au pli pour l'angle à 40°, je calcul la différence entre les 2 valeurs du tableau :
Soit : 2.5 - 1.3 = -1.2
1.2 pour 15°, ce qui donne (1.2/3) = 0.4 mm pour 5°.
Je les ajoute à la valeur de -2.5, ce qui donne : -2.5 + 0.4 = -2.1.
Donc Δl40° = -2.1 mm
Complément : Utiliser l'abaque de pliage
Pour les calculs de Longueur développée avec la méthode du Delta L (ΔL), vous pouvez utiliser le fichier suivant :
Complément : Vidéo pour la méthode de calcul
Vous pouvez retrouver une vidéo de l'AFPA pour le calcul de la longueur développée d'une tôle
Durée : de 0'00 à 2'32 : Calcul de la LD
A partir de 2'33 : méthode pour le calcul des mises en butée.

Autre présentation sur la méthode de calcul par la perte au pli
Méthode : Calcul d'une cote machine⚓
Positionner la butée machine
Dans certains cas, quand la MOCN ne dispose pas d'ordinateur de calcul de la Longueur Développée , il faut calculer la mise en butée pour chacun des plis
Pour ce faire, il faut procéder de la façon suivante :
Méthode : Formule de calcul : Cote Machine
cm = Σ cotes extérieures + Σ Δl(entre le pli et la mise en butée) + Δlpli / 2
Exemple de calcul d'une cote machine⚓
Exemple d'une pièce de tôlerie
Première possibilité :
Reprenons l'exemple ci dessus, avec les plis déjà répertoriés :
Δl90° = -4 et Δl135° = -1.2
1er pli : Calcul de la mise en butée pour réaliser le pli à 90° en cote directe :
cm1 = Σ cotes extérieures + Σ Δl(entre le pli et la mise en butée) + Δlpli / 2
cm1 = 28 + 0 + (-4 / 2)
cm1 = 26
2ème pli : Calcul de la mise en butée pour réaliser le pli à 135° en cote directe :
cm2 = Σ cotes extérieures + Σ Δl(entre le pli et la mise en butée) + Δlpli / 2
cm2 = 34 + 0 + (-1,2 / 2)
cm2 = 33,6
Deuxième possibilité pour en modifiant l'ordre de pliage :
Il est possible de modifier la mise en butée et la cote machine.
Reprenons l'exemple ci dessus, avec les plis déjà répertoriés :
Δl90° = -4 et Δl135° = -1.2
1er pli : Calcul de la mise en butée pour réaliser le pli à 90° en se mettant en cote indirecte :
cm1 = Σ cotes extérieures + Σ Δl(entre le pli et la mise en butée) + Δlpli / 2
cm1 = (34 + 44) + (-1,2) + (-4 / 2)
cm1 = (78 - 1,2) + (-2) = 74,8
2ème pli : Calcul de la mise en butée pour réaliser le pli à 135° en cote directe :
cm2 = Σ cotes extérieures + Σ Δl(entre le pli et la mise en butée) + Δlpli / 2
cm2 = 34 + 0 + (-1,2 / 2)
cm2 = 33,6
MÉTHODE : Calcul en Fibre Neutre⚓
Ligne droite et portions de cercle...
Cette méthode est utile dans le cas de fabrication avec une plieuse universelle ou à sommier.
En effet, avec le montage de certains outils, le rayon intérieur peut être maîtrisé et totalement différent d'un outil de presse plieuse...
Dans certains cas, il est même possible de réaliser la pièce par plis successifs.
Pour développer une tôle, il faut faire l'addition des portions droites et courbes.
dessin à venir...
Cours à distribuer⚓
Calculs des longueurs développées
Retrouver ci après le cours récapitulatif des 3 méthodes.
Calculs des Cotes Machines
Pour positionner la butée arrière sur la Commande numérique, il faut calculer la cote de Mise en butée.
Voyez sur le cours suivant la formule à retenir.
EXERCICES⚓
Recueil d'exercices
A travers plusieurs exercices, préparez vous à plier les pièce sur Presse plieuse Amada ..
Exercice sur le porte manteaux
Exercice sur le Range Feuille
S7.3 – Les procédés de parachèvement et de finition⚓
S7.4 – Les procédés d'assemblage⚓
S8 – CONCEPTION DES PROCESSUS DE RÉALISATION⚓
S8.1 – Procédés d'élaboration du développement d'un élément⚓
S8.2 – Stratégies⚓
S8.3 – Processus de fabrication⚓
S8.4 – Méthodes d'expérimentation⚓
S8.5 – Estimation des coûts des processus⚓
S8.5.1 – Aspects technico-économiques
Retrouver le cours au format PDF ici : S8-5-1 - Aspects technico Economiques.pdf
Achat des matières et composants⚓
Pour la fabrication des ensemble chaudronnés ou pour répondre à une demande d'un client dans le domaine de la tôlerie ou de la chaudronnerie, il est nécessaire de pouvoir procédé à l'achet de matière première, de composant, mais également, de consommable pour la fabrication.
Achat de matière première⚓
La matière première pour un ensemble chaudronné peut-être :
de la tôlerie (des produits plats)
des laminés (cornière, plat, carré, rond)
des profils creux (tubes rond, carré, rectangulaires)
Evidement, elle peut -être de différentes matière (inox, alu, acier), en général, le montant d'une commande se calcul au poids total de la commande.
Composants⚓
Les composants peuvent être :
des accessoires de tuyauterie,
des articles manufacturés qui s'achètent directement chez le fournisseur comme des vis, de la boulonnerie.
Ces composants sont indispensables pour la bonne tenue du chantier ou de la réalisation de l'affaire. Un manquement de disponibilité engendrerait un retard préjudiciable à l'entreprise.
Utilisation machines⚓
Pour la réalisation d’une fabrication dans un atelier de chaudronnerie, l’utilisation des machines de débit, d’usinage, de conformation et évidement, les procédés de soudage, sont plus que nécessaires.
Un parc machine varié et fonctionnel permet à l’entreprise de pourvoir répondre à de multiples demandes de client.
Un savoir-faire, basé sur l’expérience de l’entreprise et des employés est alors un point essentiel à la réactivité aux besoins des clients.
Amortissement des machines et outillages spécifiques.⚓
L’amortissement de la machine correspond à son taux horaire d’utilisation.
En effet, pour que l’entreprise soit réactive, il est nécessaire d’investir dans de nouvelles machines de production. Il est donc nécessaire de calculer un le coût horaire de la machine. Celui-ci est donc répercuté sur le prix de la pièce ou de la commande.
La valeur du coût horaire d'une machine (Ch) est déterminée à partir des éléments suivants :
- Amortissement technique horaire : A
- Frais financiers horaires : F
- Frais de réparation et d'entretiens horaires : R
- Frais d'utilisation des locaux : L
- Frais de consommation en énergie : E
- Charges salariales et sociales horaires : S
.
Ch(Coût horaire machine) = A + F + R + L + E + S
A = amortissement technique horaire
P = prix d'achat de la machine
H = nombre d'heures d'utilisation annuelles
N = durée de l'amortissement en années
.
Frais financiers horaires : F
F = (P / 2) x (i / H)
F = Frais financiers horaires
P = prix d'achat de la machine
i = taux d'intérêt
H = nombre d'heures d'utilisation annuelles
.
Frais de réparation et d'entretien horaires : R
R = Fr / H
Fr = frais de réparation et d'entretien annuels de la machine
H = nombre d'heures d'utilisation annuelles
.
Frais d'utilisation de locaux : L
L = (j x Sa) / H
j = frais au m² par an
Sa = surface au sol occupée par la machine et son environnement
H = nombre d'heures d'utilisation annuelles
.
Frais de consommation en énergie : E
E = e x K x W
e = coût du kW/h
K = coefficient d'utilisation de la puissance
W = puissance de la machine en kW
.
Charges salariales et sociales : S
S = So + Sc
So = salaire horaire de l'opérateur
Sc = charges sociales horaires
.
Temps de fabrication (main d’oeuvre…)⚓
Le temps de fabrication (main d’œuvre) correspond au temps passé par l’employé à réaliser la fabrication de la pièce ou l’ensemble chaudronné.
Pour répercuter ce coût à la commande du client, il existe deux possibilités :
Se baser sur l’expérience afin de proposer un prix au client en amont de la commande
Payer au forfait, sur un estimatif à partir d’un abaque, en calculant le temps de fabrication de chaque opération.
Attention, Pour calculer un temps de fabrication, il convient que cela se fasse en Heure (base 100)
Exemple : 1 H = 60 minutes
Application : 0,25 H = 15 minutes
Ce calcul de temps peut être long et fastidieux car il doit être réalisé sur toutes les pièces de l’ensemble chaudronné. Cependant, dans le cas d’une très grosse quantité de pièces, ce calcul s’avère obligatoire pour être rentable.
Le dossier machine permet d’avoir une base de calcul pour les opérations de bases dans un atelier de chaudronnerie industrielle.
Bon à savoir :
Il est très intéressant, dans le cadre du calcul de la rentabilité d’une affaire de pouvoir quantité le temps passé sur chacune des affaires de l’entreprise. Il est FORTEMENT recommandé d’archiver ces temps à travers une « feuille de journée » qui récapitulera le temps passé et donc, le coût que cela représente. Aussi, cela permet de se rapprocher de votre épreuve E6 et la partie « Planning » qui doit être traitée.
Besoin en sous-traitance⚓
Toutes les opérations de fabrication ne sont pas possibles à réaliser dans votre entreprise. Il se peut que des opérations spécifiques soient réalisées en « Sous-traitance ». Cette alternative permet de se décharger de certaines opérations qui ne sont pas possible dans les ateliers de productions comme :
Les débits de matière (découpage laser, jet d’eau, plasma, … )
Les opérations d’usinage sur des ensembles mécano-soudés
Les opérations de finition (ponçage, peinture, … )
Le transport des marchandises (convoi exceptionnel, livraison, … )
La pose sur chantier (si ce service n’est pas inclus dans l’entreprise )
Le contrôle (par des tests non destructif, sous pression, radioscopie,…)
Transport⚓
Le transport est également à prendre en compte dans la gestion d’une affaire. Le temps de transport est à prendre en compte dans la gestion de l’affaire. Le transport peut être réalisé
Par un service interne à l’entreprise
Par un service de messagerie ou de transport qui s’occupe de la livraison de votre pièce. Dans ce cas, les règles sont souvent à prendre en compte comme la palettisation des colis, l’emballage, …
Pour chaque affaire, un forfait emballage est pris en compte ou calculé suivant les spécifications de la commande.
Coûts de revient⚓
Les différents types de charges
Après avoir définis les type de charges et leur montant, vous pourrez calculer le prix de vente pour votre affaire : S8-5-1 - Prépa Devis.xlsx
Les charges directes⚓
Les charges directes sont celles qui proviennent du processus de fabrication du produit ou de la réalisation de la prestation de service.
Il s'agit des charges d'approvisionnement (les matières premières pour fabriquer un produit par exemple) et des charges de production proprement dites (notamment les frais de consommation d'énergie liés au fonctionnement des machines : carburant, électricité ou les charges de personnel affecté à la production du produit ou à la réalisation du service).
Les charges indirectes⚓
Les charges indirectes ne se rapportent pas au processus de production ou de réalisation du service, mais participent au fonctionnement de l'entreprise. Il s'agit des frais généraux tels que les abonnements internet et téléphoniques, les frais d'assurance, le loyer, les frais postaux ou de publicité.
Fixer le prix de vente⚓
Le coût de revient permet de déterminer le niveau minimal de fixation du prix de vente du produit ou de la prestation de service de sorte que l'entreprise puisse rentrer dans ses frais.
Si ce calcul est indispensable pour fixer le prix de vente, il demeure toutefois insuffisant. Il faut en effet déterminer en plus le montant de la marge qui permettra de dégager des bénéfices de la vente des produits ou des services. C'est en effet avec les bénéfices réalisés sur le chiffre d'affaires (on parle d'excédent brut d'exploitation) que l'entreprise va pouvoir honorer ses échéances de remboursement de prêts. La fixation du prix de vente devra intégrer ces éléments, plus les objectifs de bénéfice net que le chef d'entreprise souhaite réaliser (c'est à dire le profit de l'exercice une fois toutes les charges, taxes et impôts payés).
Prix de vente = Coût de revient + marge
Marge = bénéfice unitaire
Il convient cependant de garder à l'esprit que la fixation du prix de vente doit également tenir compte des prix pratiqués par les concurrents sur les produits comparables. A défaut, l'entreprise court le risque de pratiquer des prix trop élevés et donc non attractifs pour les clients.
S9 – GESTION DE PRODUCTION, QUALITÉ⚓
Présentation générale
Pour Produire, il faut s'armer d'outils de planification.
Voyons en quelques uns en détails.
S9.1 – Organisation de la production⚓
S9.1.4 - La Planification⚓
Temps de fabrication⚓
A chaque opération, le temps..
Pour réaliser un devis, le chargé d'affaires doit réaliser une estimation de temps de fabrication.
Toutes les opérations de fabrication sont comptabilisées, les temps :
- d'études,
- d'approvisionnement
- de débits
- de conformation
- de soudage
Pour calculer au plus juste, les entreprises se servent de tableau, d'abaque, ou de simples feuilles de calcul informatisées.
Dans le référentiel ci après, dossier_machines_BTS_CRCI_2011_01_08.pdf de nombreux abaques sont présentés
Taux de charge⚓
Ordre de fabrication⚓
Aléas, des niveau de priorité, pénalités de retard⚓
Diagrammes d'analyse quantitative temporelle : Diagramme PERT, GANTT⚓
Le réseau PERT⚓
Présentation
LE principe du réseau PERT est de pouvoir calculer le temps de fabrication d'un projet en attribuant une tâche, avec un délais de réalisation.
Il en ressort :
- un début au plus tôt
- un début au plus tard.
Complément : Cours sur le Réseau PERT
Le diagramme de GANTT⚓
Présentation
Le diagramme de GANTT est un histogramme horizontal qui permet de définir un délais de réalisation d'un projet.
Les tâches, (opérations) sont souvent liées entre elle.
Aussi, des tâches peuvent avoir une fin ensemble.
Le résultat obtenu permet de définir le "Chemin critique" : durée durant laquelle il ne peut y avoir ni de retard, ni d'avance sur la réalisation des tâches.
Complément : Cours sur le Diagramme de GANTT
Diagrammes d'analyse quantitative d'une fabrication : méthode ABC, Pareto⚓
S9.1.5 – Les outils d’amélioration de la productivité⚓
Indicateurs de productivité⚓
Les outils pour améliorer la productivité
Divers outils et méthodes sont utilisés pour aider à améliorer la productivité d'une entreprise. Cela permet, in fine, d'augmenter la capacité de production, et de réduire les coûts. Découvrons ces différents procédés :
SMED : méthode du changement d'outils entre 2 séries
TRM,
HOSHIN,
KANBAN :
5S : méthode japonaise pour le tri et le rangement
Méthode SMED⚓
Cette méthode a pour but de limiter le temps de changement d'outils entre 2 séries de production.
Vous pouvez regarder la vidéo explicative suivante : https://youtu.be/zTylgJM66X0?si=oIIy0UH2YJtDu_2m
Méthode KANBAN⚓
Méthode des étiquettes, vidéo à voir : https://youtu.be/i2-WWbYJn_w?si=qyaLmQKkxOgIZPRW
Méthode des 5S⚓
La méthode 5S en entreprise
La méthode 5S est une méthodologie japonaise, développée par Toyota, visant à améliorer l’efficacité et l’organisation des entreprises. Cette méthode de gestion du travail repose sur cinq étapes cruciales :
Seiri (Trier),
Seiton (Ranger),
Seiso (Nettoyer),
Seiketsu (Standardiser), et
Shitsuke (Maintenir la discipline).
Ces cinq principes permettent de créer un environnement de travail propre, sécurisé et efficace. Mais comment mettre en œuvre cette méthode dans votre entreprise et quels avantages en attendre ?
Regarder cette vidéo pour de plus amples renseignements : https://www.youtube.com/watch?v=NWyyKL2wlKw
Vous pouvez également prendre connaissance du document suivant : S9.1.5 – Les outils d’amélioration de la productivité.pdf
S9.2 – Gestion de la production⚓
S9.3 – Suivi⚓
Afin d’établir au mieux un coût de revient et définir un prix de vente, il vous faut calculer le temps de fabrication de l’ensemble.
Nous considérons que l’ensemble sera livré « brut », c'est-à-dire sans peinture.
Tous les temps seront indiqués en : …………………………
Pour chaque opération de fabrication, un temps est alloué pour la préparation de la machine. La préparation d’un programme de découpage, la mise en place des butée, le programme de pliage et le montage des outils, sans oublier la mise en place des postes de soudage, toutes ces opération ne sont réalisée qu’une seule fois par fabrication.
Pour réaliser les pièces, le temps de fabrication dépend donc de la quantité lancée. Très souvent incompressibles, les temps de fabrication dépendent :
- de la conception de la pièce
- de la suite d’opération à réaliser (gamme)
- du parc machine
- des performances machines
Un bon compromis entre plusieurs facteurs permet un gain de temps, et donc d’argent.
Dans le cadre d’une fabrication unitaire, le calcul précis des temps de fabrication n’aura aucun intérêt et le coût de revient sera principalement réalisée soit :
- au forfait (par expérience)
- suivant des fiches suiveuses de la pièce qui passe de poste en poste et sur lesquelles sont notées les temps de fabrication.
Il est facile ensuite de procéder à l’élaboration d’un coût de revient, afin d’établir le prix de vente.
S9.4 – Qualité⚓
S9.5 – Maintenance préventive⚓
S10 – SÉCURITÉ, ERGONOMIE ET ENVIRONNEMENT⚓
S10.1 – Sécurité au travail⚓
Vous trouverez ci après le cours sur la santé, la sécurité au travail.
Après avoir pris connaissance de ce document,
Vous devez réaliser ce petit exercice
Complément : Inventaire des risques 2015
Ci après un document regroupant quelques incidents qui se sont produit avant l'année 2015.
Complément : Site internet à visiter
Pour votre information, vous pouvez visiter les sites internet suivants :